Journée Internationale de la Non-Violence Contre les Femmes

Le 25 novembre dernier, l’Union Nationale des Femmes guatemaltèques (UNAMG) s’est alliée à plusieurs autres organisations de femmes pour rappeler au peuple et aux dirigeants l’ampleur de la violence faite aux femmes. À Chimaltenango, Département majoritairement Maya Kaqchikel, le mouvement des femmes à donné une conférence de presse avant de parcourir les rues de la ville pour exiger justice.

Lors de leur conférence de presse, les représentantes des organisations de femmes de la région ont rappelé au public que « la violence contre les femmes inclue toute action basée sur l’appartenance au sexe féminin, ayant pour résultat un dommage, immédiat ou postérieur, une souffrance physique, sexuelle ou psychologique, ainsi que la menace de commettre de tels actes. », et ce tant dans la sphère publique que privée. Par la suite, elles ont souligné l’insuffisante intervention de l’État et de ses institutions pour garantir le respect intégral des droits humains des femmes, citoyennes du pays.

En cette journée internationale de la non-violence contre les femmes, les Guatémaltèques ont uni leur voix pour réclamer une vie libre de toute violence et exiger que l’État entreprenne des actions concrètes pour contribuer à améliorer la sécurité des femmes et des filles. Elles ont, entre autres, demandé la création du Bureau de la Défense de la Femme Indigène (DEMI) tel que le prévoit la loi et la prévention des grossesses adolescentes non désirées, grave problème dans le pays.

Ensemble face à la violence, les femmes de tous âges et appartenances ethniques ont envahi les rues de la ville en clamant de tous leurs poumons des slogans pour la justice et le respect de leur intégrité.

« ¡No más muertes de mujeres »
« Plus une seule mort de femme! »

« ¡Este cuerpo es mío, no se toca, no se viola, se respeta! »
« Ce corps est à moi, on ne le touche pas, on ne le viole pas, on le respecte! »

« ¡Se busca justicia para las mujeres! »
« Justice recherchée pour les femmes! »

« ¡Ni olvido, ni silencio! »
« Ni oubli, ni silence! »